« Tout employeur employant plus de cent salariées peut être mis en demeure d’installer dans son établissement ou à proximité des locaux dédiés à l’allaitement » (Article L. 1225-32 du Code du Travail).
Pourtant, malgré la demande formulée par notre syndicat il y a plus d’un an et réitérée depuis, le groupe Astek refuse toujours d’installer le moindre espace dédié et adapté à l’allaitement (ou pour tirer le lait d’allaitement) dans les différents locaux de l’entreprise.
Alors que le groupe fait la promotion sur les réseaux sociaux de la « Journée Internationale des droits des femmes », ce droit des femmes n’est pas respecté chez Astek.
La journée de solidarité est une journée destinée à financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées.
Pour les salariés, cela consiste en une journée de travail supplémentaire.
Pour les employeurs, elle se traduit par le versement de la contribution solidarité autonomie équivalent à 0,3% de la masse salariale due par l’employeur (en lieu et place d’une charge patronale de 25 à 42%).
Les jours dits de réduction de temps de travail (RTT) existent pour ne pas dépasser le plafond maximum de jours travaillés fixés de la façon suivante dans la convention collective BETIC :
• Modalité 2 « Réalisation de mission » (forfait en heures avec un nombre maximum de jours travaillés) : 219 jours
• Modalité 3 « Réalisation de missions avec autonomie complète » (forfait annuel en jours) : 218 jours incluant la journée de solidarité.
L’équipe de négociateurs FO propose les #revendications suivantes (qui n’ont qu’un très faible impact économique pour l’entreprise) :
• Mise en place d’un accord pendant 3 ans
• Salariées et salariée Non Cadre et Cadre Modalité sans jours de RTT : Journée de solidarité offerte
• Salariées et salariés Cadre Modalité avec jours de RTT : Prise de la journée de solidarité sur le compteur de temps disponible dit « Employeur ».
D’une part, les RTT salariés permettent aux salariés de choisir librement le jour de prise du RTT. Ils ne sont donc pas imposés par l’employeur, qui peut tout de même refuser la pose du RTT le jour souhaité par le salarié.
D’autre part, étant donné que les jours cumulés des compteurs salariés et « employeur » sont faits pour ne pas dépasser le plafond annuel de jours, le fait de le prendre uniquement sur le compteur employeur ne coûte rien de plus à l’employeur et cela serait un geste social à l’attention des salariés.
Rendez-vous le 7 avril pour la prochaine réunion de négociation.
La direction a contacté les organisations syndicales représentatives pour demander à négocier un avenant à l’accord existant afin de permettre le télétravail 5 jours par semaine.
FO a rappelé à la direction que l’accord proposé (et signé) par le syndicat en 2019 intègre déjà cette possibilité mais de façon limitée afin d’éviter les risques liés à l’isolement.
Cependant, FO a indiqué à la direction être ouvert à sa demande si elle est prête à intégrer dans l’avenant certaines revendications du syndicat.
Rendez-vous lors de la prochaine séance de négociation le 13 avril prochain.
L’équipe FO a proposé de nombreuses revendications pour la 1ère réunion afin de garantir l’égalité professionnelle entre les salariés, les femmes et les hommes, et une meilleure qualité de vie au travail.
Alors que les salariés sont préoccupés par l’inflation et la perte de pouvoir d’achat … ASTEK a refusé d’ouvrir une négociation sur le pouvoir d’achat.
Après l’échec des négociations sur les salaires et le partage de la valeur ajoutée en 2022, FO a demandé à la direction, lors de la réunion des négociations 2023 du 2 février, à compenser l’impact de l’inflation pour les salariés et à faire profiter les salariés des « bons » résultats de l’entreprise. Parmi les revendications de FO :
Une augmentation collective (9% pour un « salaire de base » inférieurs à 2400€ brut, 6% pour un « salaire de base » entre 2400 et 3200€ brut, 3% pour un « salaire de base » entre 3200 et 4000€ brut …)
Une prime sur les résultats de 500 € pour tous les salariés
Une prime de pouvoir d’achat en fonction du « salaire de base » (De 2500€ pour les plus bas salaires à 250€ pour les plus haut)
Une augmentation de 100€ brut par mois pour les centaines de salariés non augmentés depuis 3 ans
L’augmentation des indemnités repas et kilométriques dont le montant est bloquée depuis une dizaine d’années.
Lors de cette première réunion qui s’est tenue le 2 février, la réponse de la direction du groupe Astek a été cinglante : « NON ». La directionpréférant toujours privilégier des augmentations individuelles à « la tête du client » … et laissant nombre de salariés subir une forte érosion de leur pouvoir d’achat. En 2022, seuls 40% des salariés ont été augmentés (et certains ont déjà quitté l’entreprise) !
Pourtant, Julien Gavaldon, président du Directoire, annonce d’excellents résultats :
nous avons atteint avec 2 ans d’avance nos objectifs ambitieux […]
Ce succès est sans aucun doute le résultat d’un investissement collectif et de l’implication de chacun.
Malgré la position rigide de la direction, FO n’aura de cesse de s’engager pour les salaires et le pouvoir d’achat et plus généralement pour les droits des salariés.
En vue de la réunion de négociation du 8 décembre, l’équipe FOastek a adressé à la direction ses 1ères revendications sur les revalorisations salariales, sur la revalorisation des frais professionnels, sur l’augmentation du budget social du CSE, sur l’octroi de primes …
Les revendications (nombre de jours de RTT, semaine de 4 jours, jours enfants malades rémunérés …) sur la thématique temps de travail seront envoyées prochainement à la direction.
Un accord de droit syndical permet de déterminer les conditions de fonctionnement du droit des syndicats dans l’entreprise (crédit d’heures, organisation des négociations, communication vers les salariés …).
La direction a dénoncé le précédent accord en 2018 et depuis les syndicats essaient de négocier un nouvel accord.
Après l’échec des négociations en 2019 et 2021, la cuvée 2022 est un nouveau rendez-vous manqué.
FOa toujours été dans la dialogue avec la direction et a entendu plusieurs de ses remarques pour formuler des revendications équilibrées.
Une nouvelle fois, dans le cadre de cette négociation, FO a proposé de très nombreuses revendications (voir lien à la fin) pour organiser au mieux le droit syndical en permettant à un maximum de représentants de s’investir afin d’éviter la concentration sur quelques personnes et en demandant les moyens d’informer les salariés.
La dernière « proposition » de la direction, faite le 30 novembre, réduit les moyens de fonctionnement à peau chagrin (et sur certains sujets propose moins que la loi) et souhaite bâillonner la liberté d’expression des syndicats en interdisant de contacter les salariés sur leur mail professionnel, en interdisant la publication d’information sur des sites externes … Ceci est inacceptable.
Pour FO, le PDG et le DRH font tout pour qu’il n’y ait pas de signature d’un accord pour permettre un bon fonctionnement du droit syndical et décourager l’existence de syndicats au sein de l’entreprise.
La volonté de FO est d’améliorer la vie des salariés dans l’entreprise en défendant leurs droits et leurs intérêts et cela même si ses positions ne sont pas corporate.
Au cours des quelques réunions dédiées aux négociations annuelles obligatoires 2022, l’équipe FO a présenté et expliqué ses revendications en lien avec le pouvoir d’achat et a tenu compte des échanges avec la négociatrice de la direction pour adapter ses revendications (c’est le but d’une négociation).
Malheureusement, la sentence est tombée le 22 avril … et elle est irrévocable ! Le DRH et le PDG refusent de négocier quoi que ce soit (en proposant un accord annuel sur le rémunération très minimaliste). Pourtant ces derniers ont trouvé tout à fait normal de distribuer 45 millions d’euros aux actionnaires.
Pourtant, lors de la réunion d’avril du Comité Social et Economique, le DRH a annoncé fièrement que tous les indicateurs économiques de l’entreprise sont au vert. A la remarque d’un élu du CSE sur le niveau de l’inflation et la revalorisation de l’ensemble des salaires dans l’entreprise, le DRH a renvoyé le sujet à la négociation entre les partenaires sociaux.
Fin mai, l’équipe FO a donc adressé le courriel suivant au DRH :
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