Extension du congé de proche aidant

Un salarié peut prendre un congé de proche aidant lorsqu’un de ses proches présente un handicap ou une perte d’autonomie (conjoint, enfant à charge, frère, sœur, ascendant, descendant, etc.) (c. trav. art. L. 3142-16).

À l’origine, le congé ne pouvait être demandé que si le handicap ou la perte d’autonomie du proche aidé était d’une « particulière gravité ». Depuis le 1er juillet 2022, la condition de particulière gravité de ce handicap ou de cette perte d’autonomie est supprimée.

Le salarié peut donc demander ce congé pour aider :

  • un proche dont le handicap ou la perte d’autonomie, sans être d’une particulière gravité, peut nécessiter une aide régulière, en particulier une personne âgée classée en GIR 4 et bénéficiaire de l’allocation personnalisée d’autonomie ;
  • un proche invalide ou bénéficiaire d’une rente d’accident du travail et de maladie professionnelle et bénéficiaire à ce titre de la majoration pour tierce personne ou de la prestation complémentaire de recours à une tierce personne (et qui ne peut accomplir seuls certains actes de la vie quotidienne).

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Time limit is exhausted. Please reload the CAPTCHA.