La direction du groupe Astek a choisi de remplacer l’ensemble des centres de médecine au travail par un unique interlocuteur (MEDISPACE) et le service de santé au travail « Groupement Santé Travail (GST) » dont les consultations se réalisent en AUDIO ou en VISIO.
Les premiers retours de salariés sont contrastés.
Les élus du CSE ont découvert que ce groupement n’est pas du tout agréé par les autorités compétentes pour exercer en qualité de service de santé au travail.
L’ensemble des syndicats présents au sein du CSE ont exigé de la direction qu’elle choisisse un service de santé au travail répondant aux attentes règlementaires en matière de santé au travail. De plus, les élus s’interrogent sur la qualité du suivi individuel et préconisent de revenir à un service de santé au travail en physique.
Lors de la réunion du comité d’entreprise, le DRH a indiqué ne pas vouloir changer et attendre de voir si le service proposé par MEDISPACE répondait aux besoins.
FO a découvert que :
– Le 10 juillet 2019, la DIRECCTE IDF a rejeté la demande d’agrément de GST.
– Le 14 novembre 2019, la Direction Générale du Travail a rejeté le recours de GST contre la décision de la DIRRECTE IDF.
– Le 10 novembre 2022, le Tribunal Administratif de Versailles a rejeté le recours de GST contre la décision de la Direction Générale du Travail.
FO a déjà eu à faire avec MEDISPACE. Le secrétaire FO de l’ESN SYNCHRONE a du batailler pour faire entendre raison à la direction. Il a même été menacé d’être attaqué en justice par MEDISPACE.
FO considère que ce type de service de santé au travail ne répond pas à la mission originelle et légale de la médecine du travail qui est d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail.
Les élus du CSE ont décidé de solliciter l’un de leurs conseils juridiques concernant les recours possibles sur le choix de la direction.
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