Le CSE a organisé une enquête concernant la thématique « Intermission ». L’expert mandaté a présenté son rapport et plusieurs constats sont apparus.
Pour les salariés métiers :
– Critères d’affectation sur une mission = ils ne sont pas clairs pour 40 % des salariés
– Impact sur la qualité de vie et les conditions de travail = L’intermission a un impact négatif pour 46 % des salariés (50 % pour ceux avec une ancienneté de 2 à 10 ans et 61 % pour ceux à partir de 11 ans d’ancienneté)
– Mobilité géographique = Pour 71 % des salariés, il n’est pas normal d’accepter une mobilité géographique pour sortir de l’intermission
– Mission en décalage avec ses préférences techniques (ex : activités, technologie) = 62 % des salariés ne sont pas d’accord d’accepter une mission en décalage pour sortir de l’intermission
– Mission en décalage avec ses préférences de cadre de travail (ex : localisation, télétravail, type d’entreprise …) = 52 % des salariés ne sont pas d’accord de se voir proposer une mission en décalage pour sortir de l’intermission
– Considération de l’employeur = 42 % des salariés se sentent moins bien considérés lors de l’intermission
– Relation avec la hiérarchie = 40 % des salariés vivent des relations plus tendues lors de l’intermission
– Congés imposés = 50 % des salariés se sont vus imposés des congés lors de l’intermission
Pour les salariés business managers :
– Temps de coordination entre équipes internes pour accompagner l’affectation des salariés sur les missions = 24 % des business managers estiment que le temps de coordination entre équipes internes n’est pas assez important voire inexistant
– Temps pour accompagner les salariés en intermission = 39 % des business managers estiment ne pas avoir assez de temps
Pour FO, ces constats doivent nourrir un travail de réflexion de l’employeur afin d’apporter une amélioration significative aux situations remontées pour le bien-être et la santé mentale.
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